Les historiens aiment « découper l’histoire en tranches 1 ». Ils baptisent certaines périodes de noms propres, pour singu- lariser et donner une cohérence à des séquences du passé. Ainsi parle-t-on de « Siècle d’Or », des « Années trente », des « Années folles », de la « Belle Époque » ou des « Trente Glorieuses ». On baptise parfois ces dénominations : « chrono- nymes ». Nommer n’est jamais neutre. L’opération est toujours porteuse d’intentions sous-jacentes ou d’interprétations. La plupart de ces appellations ont été données a posteriori.

Des fichiers aux données massives "big data" L’histoire du traitement informatique des données est marquée par des évolutions constantes des matériels, des logiciels et par l’arrivée d’Internet. Chercheurs et développeurs ont proposé des modèles, des langages et des systèmes de plus en plus performants pour faire face au déluge d’information.

Le bitcoin qui a émergé fin 2008 est devenu un sujet à la mode. A sa suite de nombreuses crypto-monnaies sont apparues. Mais c’est surtout la Blockchain, véritable technologie innovante permettant l’émission de ces monnaies qui intéresse de nombreux acteurs économiques. Le présent article permet d’éclairer le lecteur sur de tels phénomènes planétaires.

Les réseaux industriels voient de nouveaux besoins à satisfaire en bande passante et en capacités ainsi que des contraintes renforcées en cybersécurité. Les évolutions informatiques du cloud, la prise en compte par la 5G des besoins industriels offrent des solutions de traitement économique de gros volumes de données et d’applications, adaptées à la mobilité. Ces solutions très intéressantes sont en contradiction avec les architectures traditionnelles de l’informatique industrielle OT. Elles imposent une réflexion sur l’évolution de la connectivité des usines.