🕘 09h00 – Accueil des participants

🗣 09h30 – 09h40 – Mot d’accueil

🎤 09h40 – 10h25 – Intervention keynote
Erwann Fangeat (Ademe)

📢 10h30 – 12h15 – Session n°1 🔋
Les défis des exigences énergétiques pour une transition numérique soutenable

🍽 12h15 – 13h45 – Déjeuner et échanges

📢 14h00 – 15h30 – Session n°2 💻
Les défis du numérique pour soutenir la transition énergétique

☕ 15h30 – 16h00 – Pause et échanges

💬 16h00 – 17h15 – Table ronde 🌍
Quels leviers pour assurer la trajectoire vers des transitions énergétiques et numériques soutenables dans un contexte de compétition mondiale accrue ?

🔚 17h30 – Conclusion et fin de l’événement

Le développement du numérique s’accompagne par une explosion des consommations énergétiques associées, que ce soit pour les capteurs à déployer, les infrastructures de communication, le stockage des données et tous les calculateurs qui exploitent ces données. Les data centers sont emblématiques de ce besoin d’énergie, avec une consommation mondiale qui devrait passer de 450 TWh en 2022 à 1000 TWh en 2026 (source IEA). Des innovations sont proposées avec une récupération de l’énergie dissipée pour le chauffage, ou pour optimiser le stockage de données.

Intervenants : Eric Lamendour (Engie), Olivier Berder (Université de Rennes/Irisa), Charles Joudon-Watteau (ARCEP), Guillaume Gerard (Orange)

Les systèmes énergétiques accélèrent leurs transformations pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. Le vecteur électricité est au cœur de ces transformations avec le fort déploiement des énergies renouvelables intermittentes, le développement de la mobilité électrique, et de manière générale l’électrification de nombreux usages sur tous les secteurs (industrie, tertiaire et résidentiel).

Intervenants : Guillaume Giraud (RTE), Stéphane Salmons (CEA-List), Camille Bloch (Schneider Electric), Didier Laffaille (CRE), 

On compte beaucoup sur la digitalisation pour adapter les systèmes énergétiques et les rendre plus flexibles dans un contexte d’une plus forte décentralisation et avec un couplage accru des vecteurs énergétiques. Les systèmes électriques sont particulièrement impactés depuis la production jusqu’aux sites de consommation en passant par les réseaux. Même si le numérique ouvre de nombreuses perspectives pour optimiser le fonctionnement global du système, des verrous existent pour faire du numérique un atout et non pas une faiblesse pour contribuer à la sûreté des systèmes énergétiques qui deviennent de plus en plus complexes.

Les transitions énergétiques et numériques ne doivent pas occulter le besoin d’une transition qui doit aussi être environnementale en considérant la dimension de l’accès aux ressources, le recyclage, ou encore les analyses sur cycles de vie. Ces défis demandent des efforts importants en recherche et innovation. Par ailleurs, les entreprises sont également confrontées à un besoin de nouvelles compétences qu’elles peuvent satisfaire par l’embauche de jeunes diplômés ou par la formation tout au long de la vie des salariés expérimentés. Au-delà de la conception des formations, il est important de travailler sur l’attractivité de ces métiers et une sensibilisation très en amont (en particulier pour les jeunes).

Intervenants : Philippe Azais (PEPR TASE), Ronald Kubelec (Siemens), Alexandre Sine (Enedis), Azzeddine Gati (Orange), Jean-Marc Lestic (Worldgrid).