Ce numéro d’été de la REE commence par un éditorial de la présidente de l’Arcep sur les actions entreprises pour réduire l’empreinte environnementale du numérique, introduisant ainsi la thématique principale du numéro puisqu’il comporte deux dossiers en rapport avec la transition énergétique.
Le premier dossier examine sous différents aspects la perte de souveraineté énergétique et numérique en s’appuyant notamment sur l’analyse du récent rapport de la commission parlementaire sur ce thème. Les articles mettent l’accent sur les moyens à mettre en œuvre pour retrouver la souveraineté perdue et les menaces potentielles liées aux dépendances vis-à-vis des ressources minérales.
Le second dossier s’attache à montrer les efforts des constructeurs et des utilisateurs pour atteindre ce qu’on dénomme « sobriété numérique », après le constat de l’augmentation régulière de la consommation des systèmes numériques dans leur ensemble. Cette sobriété numérique est déclinée en fonction des usages, du simple utilisateur de smartphone aux infrastructures et centres de données.
Dans ce même cadre, le lauréat 2022 du grand prix Général Ferrié nous présente un article éclairant sur les nouveaux moyens de stockage électrique.
L’entretien avec Yves André aborde le sujet des échanges de quotas d’émission de CO2, objet du projet de réglementation européenne « Fit for 55 » et les libres propos d’André Merlin exposent le point de vue de l’auteur sur le mix énergétique pour l’Union européenne. A noter également l’article invité de Philippe Adam qui décrit les adaptations mises en œuvre par le CIGRE pour les réseaux électriques, dans le cadre de la transition énergétique.
Enfin le gros plan d’André Deschamps permet de s’évader de la surface de la Terre pour évoquer la pollution des orbites spatiales par les débris qui se sont accumulés dès le début de l’ère spatiale.
Les flashs info, les actualités, les recommandations de lecture et les échos de l’enseignement supérieur viennent compléter le sommaire de ce nouveau numéro de la REE.