La célébration des fulgurantes découvertes d’André-Marie Ampère, réalisées en septembre 1820 dans le domaine de l’électromagnétisme, ne doit pas occulter les multiples facettes d’un autodidacte génial, à la jonction de l’Encyclopédie et du romantisme. Officiellement mathématicien, volontiers chimiste, à l’occasion naturaliste mais toujours philosophe, Ampère fut aussi un homme de cœur, sensible et mystique, dont la vie fut marquée par de cruelles épreuves.