Face aux enjeux environnementaux majeurs et aux risques géopolitiques, la France réinvestit dans le nucléaire considéré comme un outil d’indépendance et de souveraineté énergétique bas-carbone. La filière nucléaire française se mobilise pour répondre aux multiples défis à venir.

Le dossier est un cahier azur consacré à quelques une des présentations faites lors du colloque F2S (Fédération des sociétés scientifiques) du 11 mai 2023, consacré à l’intelligence artificielle en balayant un domaine qui va de la recherche à des très nombreuses applications.

L’Intelligence artificielle (IA) est en train de devenir une technologie incontournable dans de nombreuses applications (santé, défense, énergie, transport, finances, langage,...). Après avoir été longtemps l’objet de recherches en laboratoires, ces applications de plus en plus diversifiées commencent à diffuser largement et à être connues d’un public dépassant celui des spécialistes du domaine. Le caractère disruptif de l’IA et les possibilités immenses que cette technologie laisse entrevoir, associé à un aspect mystérieux entretenu par certains médias, suscitent souvent des craintes sur les risques que pourrait entraîner un développement incontrôlé de l’IA.

A l’heure où les premiers robotaxis sans conducteur ont commencé à se déployer aux Etats-Unis et en Chine, quels challenges restent-ils à résoudre et avec quelles intelligences artificielles (IAs) pour les rendre plus robustes, puis généraliser les pilotes automatiques pour voitures individuelles ?

L’utilisation de l’apprentissage automatique profond se répand dans les méthodes de calcul scientifique. Dans le domaine de l’inférence statistique et de la physique statistique, la révolution de l’intelligence artificielle (IA) générative offre de nouvelles opportunités.

Plusieurs cas d’usage de l’Intelligence artificielle sont prometteurs pour améliorer les performances des radars de défense. Mais d’autres aspects que la performance sont importants. Les radars militaires sont utilisés dans tous les milieux (sol, mer, air, espace) pour des missions de surveillance et de combat, ce qui signifie qu’ils ont vocation à détecter des objets fixes ou mobiles tels que des avions, drones, missiles, cibles au sol ou sur la mer, estimer leur position ou leur trajectoire, et les reconnaître - voire les identifier - automatiquement. Certains radars aéroportés ou spatiaux peuvent prendre des images de la surface et des objets qui s’y trouvent. Dans le cas du combat, les radars servent aussi à guider des armements.

Promise comme le graal des systèmes adaptatifs et autonomes, l’Intelligence artificielle (IA) va nécessairement apporter de nouvelles capacités aux systèmes militaires, mais aussi impacter la façon de commander pour le chef. Or « La supériorité dans l’armement peut accroître les chances de succès, mais en elle- même, elle ne gagne pas les batailles » affirme le baron Antoine de Jomini, stratège militaire suisse du début du 19ème siècle. Il convient dès lors de s’interroger sur les enjeux pour le commandement que pose l’usage de systèmes militaires intégrant de l’IA.

Le rôle des outils d’intelligence artificielle devient chaque jour plus important et, par conséquent, la recherche sur l’éthique de l’IA joue un rôle central pour guider les développements futurs dans ce domaine. Cet article analyse les principaux défis éthiques suscités par les agents conversationnels.

Le 1er juillet 1948 le transistor entrait dans l’histoire, mais comment le qualifier ? S’agissait-il d’une innovation de produit ou de procédé, autrement dit était-ce une révolution physique ou technique ? La réponse n’allait pas de soi et dans ce qui suit nous allons exposer ce qui a conduit à remplacer les tubes à vide qui marquaient les débuts de l’électronique par un composant à semi-conducteur.

La France qui avait acquis indépendance énergétique et souveraineté industrielle dans le domaine de la production d’électricité grâce à son programme nucléaire lancé au début des années 70, les a, sous la pression idéologique d’une frange européenne anti-nucléaire, sacrifiées au profit d’arrangements politiques électoraux. Face aux conséquences politiques, économiques et sociales de ce renoncement, une prise de conscience s’est faite dans l’opinion publique, entraînant un revirement progressif de la politique énergétique du gouvernement. C’est aujourd’hui un grand programme nucléaire qu’il faut engager pour les prochaines décennies, entraînant avec la réindustrialisation de la France le retour à l’indépendance et à la souveraineté.