SEE en direct – REE 2022-5
Le président de la SEE, François Gerin, et Michel Terré, président du Comité des distinctions et des grades, ont animé la cérémonie des Grands prix SEE lors de la soirée du 5 décembre 2022.
Le président de la SEE, François Gerin, et Michel Terré, président du Comité des distinctions et des grades, ont animé la cérémonie des Grands prix SEE lors de la soirée du 5 décembre 2022.
La récente envolée du prix des matières premières et de l’énergie nous rappelle notre dépendance aux ressources fossiles. Cette évolution est-elle systémique ou uniquement conjoncturelle ?
Les progrès des technologies quantiques laissent entrevoir la réalisation de calculateurs quantiques capables d’outrepasser largement les performances des calculateurs classiques dont la puissance de calcul arrive à saturation. Dans une démarche écologique originale, les auteurs se penchent sur la question cruciale de l’empreinte numérique de ces futurs calculateurs quantiques qui, en plus d’un avantage computationnel avéré, pourraient bénéficier d’un « avantage énergétique quantique ». La « Quantum Energy Initiative » (QEI) se propose de fédérer à l’échelle internationale les équipes de recherche fondamentale et les entreprises du secteur des technologies quantiques préoccupées par les aspects énergétiques de ces futurs développements.
Hérité du développement de l’énergie électrique, l’exploitation en courant alternatif (AC) s’est imposée progressivement pour conduire à l’architecture des réseaux centralisés que l’on connait aujourd’hui. Les systèmes électriques tendent à s’hybrider en raison de la pénétration de productions et d’usages exploitant intrinsèquement le courant continu (DC) : production photovoltaïque (PV), véhicule électrique, éclairage à LED, technologies de l’information et de la communication (TIC), électrolyse, etc.
Qu’elles soient axiomatiques [1] ou dérivées du formalisme Lagrangien [2], les équations de Maxwell résultent d’une théorie d’évolution du second ordre (en temps) qu’il est avantageux de représenter grâce à des diagrammes de Tonti (Figure 1-a) afin de ...
Le rêve de la transition numérique et écologique se heurte à la matérialité des réseaux, serveurs, et objets connectés demandant pour leur production et leurs usages des matériaux rares et une quantité d’énergie croissante. Cet article passe en revue et propose des voies de recherche et développement permettant de préparer une électronique plus durable.
Nous sommes confrontés aujourd’hui à une étape clef de l’évolution de l’énergie qui va conditionner le futur et permettre de réussir la transition énergétique pour sauvegarder notre planète et atteindre la neutralité carbone en 2050...
La décarbonation de l’énergie, défi sociétal majeur des années à venir, va profondément transformer nos habitudes de consommation énergétique. L’électrification intelligente des usages couplée à l’efficacité et à la sobriété énergétique est un levier majeur pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Le réseau électrique devra évoluer profondément pour relever les défis techniques et économiques de cette électrification massive dans un contexte incertain tout en garantissant la résilience du système dans son ensemble.
De Lyon à Grenoble : «le courant ampérien» de l’électrification Lorsque qu’en 1882 à Lancey (Isère) Aristide Bergès, pourtant pyrénéen, invente la « Houille Blanche » en couplant une dynamo Gramme à la force hydraulique résultante d’une chute de cinq cent mètres en conduite forcée, il inaugure une ère nouvelle où l’électricité sort du laboratoire et devient industrielle.
L’article décrit l’expérimentation par RTE de systèmes de stockage par batteries comme levier de flexibilité complémentaire au réseau de transport d’électricité.