La commission européenne envisage de proposer aux états membres des objectifs très ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, faisant en sorte d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Pour ce faire, elle a comme objectif pour 2030 de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % par rapport à celles de 1990, de réduire la consommation d’énergie de 40 % dans ce même es- pace de temps, et enfin d'accroître la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique jusqu’à 45 %. Pour atteindre de tels objectifs, il est nécessaire de limiter au maximum l’usage des combustibles fossiles, notamment dans le domaine des transports, du chauffage et de la production d’hydrogène décarboné. L’électricité, à condition de la produire de manière décarbonée, est actuellement la meilleure solution. Il en résulte des objectifs très ambitieux en matière d’énergie renouvelable électrique.

Qu’elles aient été mises en image ou restées purement littéraires, les œuvres de science-fiction ont rempli nos imaginaires. Qu’il s’agisse de décrire des univers merveilleux ou inquiétants, des technologies improbables ou qui finiront par se concrétiser (et que l’on décrit dans la REE !), la créativité des auteurs a souvent été foisonnante. Les histoires qui nous sont contées sont-elles le reflet des sociétés dans lesquelles nous vivons en mettant l’accent sur les dérives possibles ? Imagine-t-on les pires scénarii pour le futur avec l’espoir qu’ils ne se réalisent jamais ?

Le « FIT FOR 55 », c’est quoi ? Quelles conséquences pour les entreprises soumises au Système d’Echange de Quotas d’Emission de Gaz à Effet de Serre de l’Union Européenne (SEQE-UE) ? Voici les explications d’Yves ANDRE qui, à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a dirigé pendant 10 ans le service en charge du Registre national du SEQE-UE

En plus d’un demi-siècle d’activité spatiale, l’humanité a procédé à plus de 5500 lancements de satellites. On considère comme débris tous les objets créés par l’Homme incluant leurs fragments ou pièces s’en étant détachées, à l’exclusion des véhicules actifs ou susceptibles d’être utilisés différemment, se trouvant sur orbite contrôlée.

L’impact des réseaux de communication, des terminaux et des usages sur l’environnement est un sujet d’attention croissant. De ce fait les acteurs des infrastructures numériques se sont emparés du sujet. Les constructeurs d’infrastructures tels que Nokia ont mis l’empreinte environnementale au cœur de leur stratégie.

Face cachée de l’internet pendant de nombreuses années, les centres de données sortent de l’ombre et font l’objet de nombreuses contestations. A l’instar des énergies renouvelables, il s’agit d’un secteur en forte croissance, pas encore mature mais dont l’impact sur le territoire et les bénéfices pour l’économie numérique et la société sont immenses.

La sobriété numérique est un enjeu de plus en plus pris en compte dans les organisations publiques et privées depuis 2020. La majorité des schémas directeurs numériques intègre les enjeux associés, avec des niveaux d’ambition très variables selon les organisations.

Transition énergétique et besoin en énergie pour le numérique sont- elles contradictoires ? Les rapports Adema-Arcep 1 et Shift Project 2 ont tenté de quantifier l’impact environnemental global du numérique et de construire des scénarii d’évolution. Est-ce que ces scénarii sont réalistes et que recouvre la sobriété numérique ?