La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. Y arriverons-nous et quelles sont les pistes de réduction ?

Comment une transition énergétique trop axée sur la décarbonation de l’énergie pourrait soulever d’autres problèmes liés aux ressources minérales…et pourquoi la transition énergétique doit être pensée au pluriel.

Le projet prospectif «Transition(s) 2050» de l’ADEME montre comment la sobriété énergétique est indispensable pour atteindre la neutralité carbone dans les délais fixés par l’Etat français et pour recouvrer la souveraineté énergétique en France.

L’évolution nécessaire du parc de production d’électricité et des modes de consommation se traduit par des besoins considérables de nouveaux réseaux. Comment y faire face dans la situation actuelle de l’industrie des équipements électriques ? quelles évolutions réglementaires et normatives pour affronter ce défi ?

Etre souverain c’est maîtriser dans la transition énergétique toutes les technologies qui permettent de faire évoluer le système électrique qu’il s’agisse des outils de production, des modes de consommation ou de l’architecture des réseaux électriques. Où en sommes-nous de ce point de vue, quelles sont nos forces et nos faiblesses, ainsi que les actions à mener de façon prioritaire?

Que signifient les notions d’indépendance et de souveraineté énergétiques ? Comment en est-on arrivé à la situation actuelle ? Pour le comprendre, plus de 80 experts et dirigeants de haut niveau, issus de l’administration, des entreprises, du monde politique ou des syndicats, y compris deux anciens présidents de la République, ont été auditionnés sous serment entre novembre 2022 et mars 2023.

Dans de multiples domaines, nos expériences récentes nous font redécouvrir l’importance de la notion de souveraineté, c’est-à-dire de la nécessité de maîtriser notre destin collectif, au plan national ou européen. Depuis plusieurs décennies, on semblait l’avoir oubliée, ayant sans doute eu la naïveté de croire que les lois de l’économie et du marché suffiraient à assurer notre bonheur.

Depuis sa création en 1921, le CIGRE s’est attaché à répondre aux besoins des professionnels et experts des systèmes électriques, en facilitant leurs échanges d’expériences et de connaissances techniques. Ses deux moteurs sont d’une part les conférences dont les contenus sont liés aux sujets techniques de chaque époque, et d’autre part la capitalisation des savoirs issus des contributions collectées à l’occasion de ces conférences, dans les publications des travaux de groupes de travail internationaux. Avec la transition énergétique, le CIGRE doit s’adapter pour poursuivre sa mission avec les nouveaux entrants, dont l’intérêt de bien comprendre les systèmes électriques et de contribuer collectivement à la construction de nouveaux savoirs.

Le paquet législatif sur les semi-conducteurs renforcera la compétitivité et la résilience de l’Europe dans les applications et les technologies des semi-conducteurs et contribuera à réaliser les transitions numérique et écologique.