Newsletter Avril 2023
La lettre d'information de la SEE est parue
La lettre d'information de la SEE est parue
La lettre d'information de la SEE est parue
La SEE a 140 ans en 2023 Créée en 1883, la SEE fête ses 140 ans cette année. Cent quarante années de vie associative… Depuis tant d ’années, notre association a su réunir, fédérer universitaires, chercheurs, ingénieurs, constructeurs, exploitants, des grandes et petites entreprises, et maintenant des start-ups, en leur offrant un cadre de confrontation et de dialogue notamment par ses conférences techniques et ses publications. La SEE est une structure vivante qui a su s’adapter au gré des différentes mutations techniques, sociétales et culturelles. Son succès repose beaucoup sur l’appui de ses membres et sur l’implication de ses bénévoles. Profitez de cette année anniversaire pour rejoindre l’équipe d’animateurs de notre association. La SEE a besoin de votre enthousiasme pour poursuivre l’aventure
> La vision de l’enseignement et de la recherche de Sylvie Retailleau face à des étudiants de Paris-Saclay : engagement, place du scientifique, innovation et transition écologique > Chat GPT : la nouvelle bête noire des enseignants-chercheurs > Le serment imposé aux doctorants : un engagement à l’intégrité scientifique
Cet hiver, il aurait fallu être sourd et aveugle pour ignorer que le décuplement des tarifs de l’énergie allait, à court terme, condamner nos sympathiques artisans-boulangers à une mort certaine. Même BFMTV et Marianne l’avaient dit. Le pain étant, comme chacun sait, la base de l’alimentation des Français, la famine et l’insurrection étaient à nos portes. Nous en étions à nous demander qui serait la Marie-Antoinette qui viendrait recommander aux Français de remplacer le pain par de la brioche. Je ne vous dirai pas dans quelle rue je fais mes courses, mais j’affirme que mon boulanger a, contre vents et marées, pour- suivi son activité, et même que le prix de sa baguette de tradition française est resté inchangé à 1,20 euro. Donc, croyez-moi, mon boulanger est un héros.
Entre les travaux de Hertz et Marconi, Edouard Branly a découvert un effet qui a marqué le début de la TSF
Nous sommes une entreprise que tout le monde connaît en France grâce à nos activités historiques dans le pétrole même si nous sommes très présents dans le gaz naturel depuis de longues années. Aujourd’hui, nous nous transformons avec l’ambition de devenir un acteur majeur de la transition énergétique, en développant le gaz naturel liquéfié (GNL)– là où il est utile, c’est-à-dire en remplacement du charbon pour la production d’électricité – et en devenant un acteur intégré dans l’électricité. C’est la raison pour laquelle nous avons changé de nom en mai 2021 et sommes devenus TotalEnergies, avec « énergies » au pluriel. TotalEnergies est un producteur et un fournisseur d’énergies : pétrole et carburants, GNL et gaz naturel, et depuis quelques années, de biogaz, d’hydrogène et d’électricité, notamment d’origine renouvelable. Notre transformation s’accélère sur la décennie 2020-2030 afin de nous établir comme un acteur majeur des énergies décarbonées et renouvelables. D’une part, un électricien intégré de la production d’électricité renouvelable ou flexible sur base de gaz à la distribution, en passant par le stockage et le négoce d’électricité, avec l’ambition que ce nouveau business d’électricité représente entre 15 et 20 % de la Compagnie à horizon 2030 et 50 % en 2050 ! Et d’autre part, un producteur et un distributeur de molécules décarbonées ou renouvelables telles que les biocarburants, le biogaz, le biométhane, l’hydrogène, les e-fuels, les bioplastiques qui sont nécessaires pour réaliser la transition énergétique.
Lors du lancement du programme fêtant les 200 ans d’Ampère le 23 novembre 2020, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation soulignait : « Mettre à l’honneur Ampère, c’est redonner ses lettres de noblesse à l’électricité, qui est en perte de vitesse auprès des jeunes, alors même que la transition énergétique confère à ses métiers un sens et une ambition nouvelle, du laboratoire à l’usine ».
En Europe comme en France, la décarbonation de l’énergie nécessite à la fois un recours plus important à l’énergie électrique (électrification des usages) et une décarbonation de la production de cette électricité. Les scénarios de décarbonation impliquent tous un usage croissant des sources d’électricité d’origine renouvelables. Compte tenu de l’éloignement de ces sources massives d’énergie renouvelable et de leur intermittence (jour/nuit, météorologique, saisonnière), la quantité d’électricité à transporter augmente intrinsèquement.
Dans la continuité des annonces faites durant la COP21 à Paris en 2015, l’Union Européenne s’est engagée en décembre 2019 dans un « Pacte vert pour l’Europe » (European Green Deal). Ce pacte « pour une croissance qui donne plus qu’elle ne prend » constitue la feuille de route pour « faire de l’Europe le premier continent climatique- ment neutre d’ici à 2050 ». Plus récemment et à plus court terme, les États membres de l’Union Européenne se sont fixé l’objectif contraignant de réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre à horizon 2030 par rapport aux niveaux de 1990.