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GROS PLAN – L’évolution des réseaux Telco : de profondes évolutions

Aujourd’hui, il y a de fortes raisons de transformer profondément le modèle d’exploitation des réseaux de télécommunications avec l’utilisation d’une infrastructure horizontale Cloud qui ne permet plus d’identifier des équipements physiques spécifiques. Une meilleure utilisation des données avec l’IA apportera une meilleure expérience client. Orange s’active à faire évoluer ses centres d’exploitation & maintenance et de sécurité avec l’automatisation dans tous les domaines que ce soit en amont de l’exploitation et lors de la supervision des opérations.

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ENTRETIEN AVEC – Pierre Spagnou

La relativité restreinte a bouleversé la conception du temps au début du XXème siècle. Elle a été bien souvent mal comprise et enseignée de manière incomplète. Elle connaît aujourd’hui des applications très importantes comme le GPS ou les gyrolasers qui utilisent la multiplicité des temps propres caractéristique de la relativité. Ces dernières applications s’appuient sur un effet physique purement relativiste mis en évidence en 1913 par Georges Sagnac qui était paradoxalement un physicien opposé à la relativité. Constatant l’importance des applications et la méconnaissance théorique de l’effet Sagnac, Pierre Spagnou, enseignant en physique à l’Isep et qui s’intéresse à l’évolution et à la logique de la connaissance scientifique, vient de consacrer un ouvrage lisible par tous sur l’effet Sagnac. Nous l’avons rencontré pour qu’il nous explique sa démarche.

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CHRONIQUE – De l’effet Mathieu à l’effet Mathilda

L’effet Matthieu désigne, de manière très générale, les mécanismes par lesquels les plus en vue sont favorisés et tendent à profiter de leur notoriété en s’attribuant le travail d’autrui. Cette appellation fait référence à une phrase de l’évangile selon Matthieu : « À celui qui a, on donnera et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a ». Margaret Rossiter, historienne des sciences, a, elle aussi, étudié l’effet Matthieu. En 1993, elle observe que ce phénomène est amplifié lorsqu’il s’agit de travaux menés par des femmes scientifiques. Elle nomme cette théorie « l’effet Matilda » en référence à la militante féministe Matilda Joslyn Gage qui avait remarqué que des hommes, fréquemment, s’attribuaient les pensées intellectuelles des femmes.

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