Cahier Azur entier (Partie 2) sur les Journées URSI france 2023 Les journées scientifiques (JS) d’URSI-France (branche française de l’URSI - Union Radio Scientifique Internationale - sous l’égide de l’Académie des Sciences, voir www.ursi-france.org) se tiennent annuellement, sur un thème qui change à chaque édition pour refléter la multidisciplinarité des radiosciences et aussi s’inscrire dans l’actualité des nombreux sous-domaines.

L’article présente une méthode non destructive de caractérisation de l’état de santé d’un des composant d’un module de puissance. Cette méthode repose sur l’analyse des interactions électromagnétiques sur une large bande de fréquences. Elle est appliquée avant et après chaque cycle de vieillissement d’un composant sous test. Une première détection de défaillance et son analyse sont détaillées afin d’identifier précisément les origines de cette défaillance. Cette identification de défaillance est validée au moyen de simulations électriques. Une amélioration du processus de mesure est décrite. Les résultats des nouvelles expérimentations menées incluant l’évolution du processus sont présentés afin de valider les améliorations attendues.

Ce papier propose l’étude et le dimensionnement d’un filtre CEM hybride de mode commun capable d’atténuer les perturbations électromagnétiques dans une plage de fréquence donnée. Dans un filtrage CEM hybride, les perturbations basses fréquences sont filtrées par un filtre CEM actif (AEF) et les plus hautes fréquences par un filtre CEM passif. La première partie de ces travaux est consacrée à l’étude et au dimensionnement de l’AEF. Dans cette partie le principe de fonctionnement et les règles de conception sont présentés. Un prototype d’un AEF fonctionnel respectant la norme aéronautique (DO160) jusqu’à 1MHz est réalisé. La dernière partie est dédiée au choix et à la réalisation du filtre passif pour les plus hautes fréquences. Des résultats expérimentaux valident la méthodologie proposée.

Dans cet article, la méthode de réduction d’échelle est appliquée à un système de transfert de puissance par induction (TPI) pour la charge des véhicules électriques afin de réaliser un prototypage rapide et peu coûteux. De plus, une méthode de co-simulation est proposée pour investiguer la CEM du système. Cette co-simulation est basée sur le couplage entre une analyse avec un solveur circuit de la partie électronique de puissance et une analyse avec un solveur électromagnétique (éléments finis) pour l’étude du rayonnement électromagnétique du coupleur magnétique. Ensuite, il est proposé de com- biner une méthode de réduction d’échelle avec la méthode de co-simulation pour prendre en compte simultanément les non-linéarités dues au convertisseur DC/AC et les caractéristiques du matériau magnétique du système avec des coûts de prototypage et de calcul réduit par rapport à un système à l’échelle 1. Enfin, un dispositif expérimental de 1 kW est utilisé pour la validation expérimentale.

La famille Arago fait partie de ce qu’on appelle une dynastie républicaine qui a fourni des représentants à diverses époques, en particulier aux temps difficiles des IIème et IIIème républiques. Mais l’un de ses membres, François Arago (1786-1853), s’est aussi illustré comme l’une des figures majeures de la science de la première moitié du XIXème siècle. Ce n’était pas facile car l’époque avait produit une quantité incroyable de scientifiques et d’ingénieurs de premier plan et François Arago a su avec intelligence et générosité faire partie de ce monde.

Le passage des lettres aux chiffres et leur transcription réciproque, parfois ésotérique, sont fréquents dans certaines cultures. On peut naturellement évoquer les références de la Kabbale ou de la « Gématria » hébraïques. Au demeurant, c’est courant dans les langues où le même alphabet désigne à la fois des lettres et des chiffres.

Comme un nombre croissant de pays, la France s’est dotée d’une Académie des technologies. Née en 2000 à partir du Conseil des applications de l’Académie des Sciences, cette Académie rassemble environ 350 membres, cooptés, issus des différents secteurs du monde industriel et du monde académique. Sa devise « Pour un progrès raisonné, choisi et partagé » illustre sa mission, qui est d’émettre des propositions et des avis sur les technologies et leur interaction avec la société, et non de défendre les technologies. Elle le fait soit en étant saisie par les pouvoirs publics, soit par voie d’auto-saisine.